Comment choisir son terrain ?

Comment choisir son terrain ?
Le choix d’une parcelle de terrain est le point de départ de la construction de votre maison. Cette dernière subira l’influence de l’environnement, il est donc nécessaire d’effectuer ce choix avec le plus grand soin.

L’emplacement du terrain :

Comment choisir son terrain ?
Comment choisir son terrain ?

Commencez par réfléchir à la localisation géographique du terrain, en fonction de votre lieu de travail, des commerces à proximité, de son accessibilité, y compris en transports en commun. N’oubliez pas d’évaluer le niveau de bruit : un terrain en bord de grande route ou à proximité d’un aéroport risque de s’avérer très bruyant. Il vous faudra ensuite choisir entre un terrain en lotissement ou un terrain isolé. Dans le premier cas, il y aura certainement des règles d’urbanisme à respecter. Procurez vous le règlement du lotissement et le plan d’occupation des sols de la ville. Un terrain isolé vous donnera plus de liberté, mais vous aurez peut-être plus de difficultés à le raccorder aux différents réseaux (eau, gaz, etc.). Pensez également qu’un terrain placé dans un champ de 500 mètres autour d’un monument historique devra répondre à certaines règles architecturales : vous ne serez pas libres dans vos choix.
Il peut être parfois nécessaire de faire intervenir un géomètre-expert avant de choisir son terrain. Ce dernier pourra vous conseiller sur l’achat de la parcelle que vous convoitez. Il est également le seul à même de délimiter votre bien foncier (bornage).

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La qualité du sol :

Le type de sol influe fortement sur la qualité mais aussi sur le coût de construction de votre maison. Un sol humide risque de geler en hiver : il faudra construire la maison sur un vide sanitaire pour éviter les infiltrations, et rigidifier la construction et les fondations pour parer les gonflements de terrains dus au gel. S’il existe une nappe phréatique sur le terrain que vous choisissez, vérifiez qu’elle est suffisamment profonde. Si l’eau ressort à un endroit dans le jardin, il sera impossible de construire un sous-sol enterré. Evitez les sols argileux qui réagissent mal à l’eau (gonflements). La présence d’arbres sur le terrain témoigne d’un terrain humide : le déboisement risque également de le faire gonfler.
Evitez de construire sur un terrain composé de graviers ou sur lequel la terre a été ramenée d’un autre chantier : les tassements risquent de le faire bouger.
Vérifiez également que le sol n’a pas été pollué : les travaux de dépollution seraient à votre charge, et souvent onéreux.

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La physionomie du terrain :

La physionomie du terrain en dit long sur sa constructibilité. Un terrain plat entouré de maisons sera sans doute constructible. Une enquête rapide de voisinage vous permettra de vérifier qu’il n’y a pas de problèmes d’humidité par exemple. Vous pouvez choisir un terrain en pente, mais cela demande différents aménagements, qui peuvent coûter assez cher : il faudra retenir le terrain en amont par un mur de la maison ou un mur indépendant. Il peut également être nécessaire de remettre le terrain à niveau s’il est en pente sur toute la surface achetée. S’il y a des arbres inclinés sur la pente, cela peut faire penser à un récent glissement de terrain : il faudra le prendre en compte lors de la construction. Enfin, un terrain avec des creux et des bosses est probablement un terrain qui a été remanié par l’homme : sa qualité n’est pas homogène, et il risque de se tasser. Vous devrez donc avoir des fondations profondes, qui portent sur un sol non remanié.

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Vous pouvez faire une étude géotechnique pour évaluer la qualité du sol : il vous faudra l’accord préalable du vendeur pour avoir accès à son terrain.

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